L'interview de Geoffrey Vitti : "J’aimerais être un vieil artiste de comédie musicale !"

Responsable de l'AICOM Lyon et Valence, auteur et compositeur, Geoffrey Vitti s'est prêté au jeu de l'interview culturelle !

« La musique c’est une évasion, la recherche permanente et beaucoup de technicité et de complexité. »

Geoffrey VittiResponsable AICOM Lyon et Valence, auteur & compositeur

1. Partie Culturelle

Que représente la musique pour toi ?

Geoffrey Vitti : Je devais avoir 10 ans quand je l’ai découvert. C’est une évasion, la recherche permanente et beaucoup de technicité et de complexité.

Ta comédie musicale préférée ?

Geoffrey Vitti : Billy Eliott. Pour la réussite dramaturgique, émotionnelle du spectacle, plus les décors qui étaient au top du top !

Ta chanson de comédie musicale préférée ?

Geoffrey Vitti : It Must Be Believed To Be Seen de Charlie et la Chocolaterie.

L’artiste qui faisait rêver l’enfant que tu étais ?

Geoffrey Vitti : Michael Jackson ! C’était autant les costumes, que le côté féminin qu’il assumait dans ses tenues à paillettes.

Tu as toujours su que tu voulais travailler dans ce domaine ?

Geoffrey Vitti : Je rêvais d’être architecte. À l’école d’archi, ça s’est mal passé, je ne pouvais plus rester. Je me suis dit que je ne pouvais plus rien faire, et je me suis rendu compte que je savais faire de la musique en fait. C’est comme ça que je me suis dit : ESSAYONS. J’étais jeune, j’avais 22 ans quand j’ai créé mon école. Ça a marché tout de suite. Les retours que j’avais étaient que ce métier était fait pour moi (l’enseignement, monter des spectacles…) Donc voilà, sur un coup de tête, c’était parti !

Comment tes parents ont-ils réagi en l’apprenant ?

Geoffrey Vitti : Oh, bah ! Ils n’ont pas été très contents, pas du tout même. Du coup, comme j’étais très rebelle à l’époque, je l’ai fait quand même. Sans aucun regret, ni pour mes parents d’ailleurs. Mais à l’époque, j’étais un bon élève, alors c’était dur d’arrêter les études, de ne pas utiliser mes capacités à l’école… Mais j’étais allergique au fait d’être assis, d’avoir encore des cours, des cours, des cours, je n’en pouvais plus.

J’ai fait beaucoup de choses dans la rénovation de maison, donc la passion pour l’architecture, je l’ai toujours, et je fais ça à côté du travail.

L’artiste qui fait rêver l’adulte que tu es devenu ?

Geoffrey Vitti : C’est vrai que quand on est dans le métier, on ne rêve plus trop des autres. Après, il y a un artiste que, vraiment, j’adore, c’est Ben Platt (autant vocalement que dans l’interprétation).

Si tu pouvais aller voir l’artiste de ton choix en concert, ce serait qui ?

Geoffrey Vitti : Avec un immense regret, ce serait Johnny Hallyday pour les shows extraordinaires qu’il pouvait faire, la voix qu’il avait. J’étais très fan de lui quand j’étais petit.

Le meilleur show auquel tu aies assisté ?

Geoffrey Vitti : Les Misérables, à Londres ! Ça m’a époustouflé !

Tes aspirations professionnelles pour le futur ?

Geoffrey Vitti : J’aimerais être un vieil artiste de comédie musicale ! Pour l’instant, ça ne m’a jamais branché de jouer la même chose, tout le temps, du coup, je me suis contenté de l’enseignement.

Si tu pouvais jouer dans une comédie musicale, ce serait ?

Geoffrey Vitti : Une comédie musicale qui n’a pas encore été écrite. Mais sinon, un spectacle qui m’a vraiment marqué et dans lequel je me voyais, c’était Les Producteurs (d’Alexis Michalik).

Les pays qui ont les meilleures productions de comédie musicale à tes yeux ?

Geoffrey Vitti : Les comédies musicales anglophones !

Quelle serait la BO de ta vie ?

Geoffrey Vitti : Il y en a une que j’ai beaucoup aimé c’est Quand on a 17 ans.

Raconte-nous le plus grand souvenir de ta carrière

Geoffrey Vitti : Je pense qu’artistiquement c’était la sortie de mon album en 2008. C’était une période vraiment spéciale. Le fait de l’écrire, de le sortir, c’était fou. J’avais 24 ans, c’est un souvenir très marquant. Quand on est jeune, on a tellement de paillettes dans les yeux que ça prend beaucoup d’ampleur dans la tête, alors que bon, avec du recul je me dis « Mon Dieu, que c’est imparfait ».

Des regrets ?

Geoffrey Vitti : J’aurais dû me former plus tôt à la pédagogie. Quand j’étais jeune, je pouvais être indélicat en tant que prof, trop sans filtre. J’ai appris à communiquer avec les élèves. D’ailleurs, ceux qui sont là depuis très longtemps me disent que ça n’a plus rien à voir, mais j’étais très stressé, je me mettais beaucoup de pression, j'étais trop perfectionniste, trop tout quoi, du coup ça fait beaucoup de bien de vieillir.

2. Portrait chinois

Si tu étais…

Un style de danse : Contemporain, 

Un instrument : Piano, 

Un Disney : Là-haut,

Une chanson de Disney : La chanson du Génie (Friend Like Me) dans Aladdin,

Une chanson : Love In The Dark d'Adèle,

Une comédie musicale française : Notre-Dame-De-Paris, 

Une chanson de comédie musicale : SOS d'un Terrien en Détresse, 

Un film : Inception, 

Un personnage de film : Teddy Daniels dans Shutter Island,

Une série : La casa de Papel, 

Un personnage de série : Berlin, 

Une parole de chanson : Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs ?